Le bateau parasol
Le bateau parasol a reçu son nom de la forme de sa voile qui ressemble à s’y méprendre à un parasol japonais.
Le prototype
Cette voile et son gréement ont été imaginés vers 1897 par Monsieur Pilcher, grand spécialiste des navigations aériennes à cette époque. Ce bateau était en réalité un vieux canot de 5.15 mètres utilisé pour l’occasion.
On dit que, le jour des essais, le photographe qui suivait l’embarcation depuis un vapeur, prétendit qui filait à “10 noeuds”et que les spectateurs furent très intrigués par la vitesse à laquelle il se déplaçait.
Raisonablement, cette vitesse était certainement fausse… et oui, “e-navigation” n’existait pas encore là-bas..
Une voile en parasol
La voile elliptique se divisait en deux parties. Elle mesurait 9 mètres de longueur, 4.80 mètres de largeur pour une surface de 32 m2.
Elle était tendue et enverguée sur des rayons perpendiculaires au mât et fixés au mât par l’intermédiaire d’une articulation. Ces rayons maintenus en place par des haubans, étaient fixés à l’extrémité du rayon en deux points équidistants et situés entre le mât et cette extrémité. Les haubans situés sur un même cercle ayant le mât pour centre, se réunissaient en deux points du mât, l’un au-dessus et l’autre en dessous de la voile. De cette manière, la voile était tenue dans une position absolument fixe par rapport au mât.
C’est donc, en faisant varier la longueur des différents haubans que l’on pouvait lui donner exactement la forme de la surface souhaitée.
Aucune information existe sur la possibilité de prise de ris..
Le mât du parasol
Dans le pont était pratiquée une ouverture circulaire dont le centre se trouvait approximativement sur la verticale du centre de dérive. Un axe vertical fixé à la carlingue s’élevait en centre de cette ouverture. Sur cette axe un manchon était fixé par une tablette circulaire qui fermait l’ouverture du pont. Ce manchon tournant autour d’un axe vertical, avait à son pied un axe horizontal autour duquel oscillait le mât. Enfin, le mât traversait la table circulaire fixée autour du manchon dans une ouverture qui allait du centre au bord.
Alors, il pouvait prendre toutes les inclinaisons depuis la position verticale jusqu’a toucher le bord de l’échancrure du pont.
Ainsi, en en changeant l’azimut et l’inclinaison, on donnait à la voile les orientations qui correspondaient aux différentes allures et même, à la rigueur, diminuer l’emprise au vent.
En outre, pour virer de bord il était nécessaire de passer le mât d’un bord à l’autre symétriquement.
Le bateau parasol en navigation
Le journaliste de la revue Le Yacht, afin d’expliquer cet avantage offrait les quatre croquis suivants:
Avant tout, les figures 1 et 2 représentaient la projection horizontale et la projection sur le plan vertical transversal d’un bateau naviguant au plus près à la bande et voilé d’une brigantine.
Les figures 3 et 4 représentaient les mêmes projections, dans le cas où le bateau était muni d’une voile parasol de même surface et inclinée du même angle.
Ainsi les voiles ordinaires étaient inclinées du coté du vent sous le vent et les voiles parasol du coté du vent.
Un bateau parasol unique au monde?
Pour conclure, sur le Bassin d’Arcachon j’ai déjà croisé une embarcation légèrement ressemblante….
Edgar, avec une telle installation sur votre joli Jouët 680, peut-être que dans 120 ans un article vous sera consacré…!
Source: Le Yacht
Avec l’aide bienveillante de Jean-Paul Deyres.
Le Jouët 680 est celui d’Edgar Daguier.
https://www.facebook.com/groups/688684661289456
https://www.facebook.com/arcanavigation/?ref=pages_you_manage
Incompréhensible donc intéressant.
Ou peut on dégoter des infos sur ce pilcher.
Le musée de le marine a paris, référence t il ce genre de projet.
A l’heure où la voile devient un sport mécanique ça fait du bien un farfelu délicieux
En effet Jean, toujours amusant ces personnes inventives!
Incompréhensible