Constellation, son histoire sur le Bassin d’Arcachon
Constellation, sa belle aventure sur le Bassin d’Arcachon racontée par Jean-François Mandeix.
Avant propos sur Constellation
Je remercie vivement Gilles et Françoise Minos qui m’ont permis de rencontrer Jean-François Mandeix et son épouse Michèle en septembre 2017. Ils m’ont accueilli pour me raconter l’histoire du bateau Constellation offert à l’école Saint Elme par le Baron Bich. Voici la version réelle des conditions dans lesquelles le voilier du baron Bich est arrivé à Arcachon. Ainsi, sans Jean-François Mandeix et Monsieur Dupin cette histoire n’aurait jamais existé… Puis, les mois ont passé, le montage du texte était long, il nécessitait des corrections, et puis…. Monsieur Mandeix nous a quitté en avril 2018. J’ai alors décidé de garder ce texte en attente d’apaisement. Aujourd’hui je vous le livre. Nathalie sa fille, Christophe son fils, Gilles, Françoise et Alain Minos, Robin Fenestre……………( autres noms en attente)….. m’ont aidé afin de vous restituer au plus juste les faits. Avec beaucoup d’émotions le voici….
L’arrivée à Saint Elme de Constelletion
Au retour de la guerre d’Algérie, Monsieur Mandeix fut contacté par sa sœur pour remplacer un professeur d’éducation physique de Saint Elme souffrant, des vacances de Pâques jusqu’au mois de juillet.
À cette époque les Dominicains géraient encore l’établissement et à son arrivée, ils eurent l’idée de lui proposer de relancer une section voile en souvenir de la vocation première de Saint Elme.
Autrefois Saint Elme était une école de formation d’officiers de Marine destinés à servir dans la Marine Marchande de Commerce.
Saint Elme était à l’origine un « noviciat maritime » préparant les garçons de 11 à 18 ans aux écoles de navigation. Fondé par des Frères Dominicains Enseignants d’Arcueil en 1869 sous le nom d’Ecole Centrale Maritime. C’est devenu ensuite l’établissement d’enseignement général renommé que nous connaissons aujourd’hui.
Les élèves disposaient pour leur formation d’un voilier. Ce fut successivement le côtre Saint-Elme, la goélette L’Eclipse, le 3-mâts-barque Saint-Elme et enfin le yacht pontifical Immaculata Concezzione, offert par le Pape.
Dès son arrivée à Arcachon, Monsieur Mandeix rencontra Monsieur Fongofier, qui avait un club sur la plage et qui lui proposa, pour l’été de l’aider. Rien dans ses projets ne lui avait laissé imaginer s’installer définitivement à Arcachon…
Jean-François Mandeix était alors jeune marié, cette opportunité de rester à Arcachon était l’idéal pour lui et sa future famille.
Les cours de voile s’organisèrent
Des entreprises locales immédiatement séduites, décidèrent de participer à ce projet:
Les Pêcheries Nouvelles qui avaient de gros chalutiers, offrirent des bateaux de sauvetage à clins; deux frères charpentiers de marine du petit port (l’immeuble en bas à gauche de la rue des Marins) installèrent les dérives et la voilerie Claverie (d’Arcachon) offrit les mâts et les voiles.
A Saint Elme, le programme d’éducation physique prévoyait 3 heures en plein air par semaine, un des frères Dominicains organisa des cours de kayak pendant que Monsieur Mandeix encadrait les cours de voile.
Monsieur Couach séduit lui aussi par cette initiative fit préparer un 5.20 équipé d’un mât et d’un moteur puissant pour encadrer les chaloupes.
Pendant des années les cours continuèrent ainsi.
En parallèle à son club de plage « Les Dauphins »,Monsieur Mandeix avait monté une petite école de voile sur Optimist pour l’été.
Au fils des années, la section voile de l’école prenait de l’ampleur et Monsieur Mandeix demanda au président gestionnaire de l’établissement, monsieur Dupin ( propriétaire du cinéma l’Eden) un nouveau voilier.
Constellation
Les finances ne le permettant pas, Monsieur Dupin eut l’idée d’écrire au mécène de l’école, le baron Bich, ancien élève de l’école de 1923 à 1931, dont une salle porte son nom.
Le baron avait déjà offert le laboratoire de sciences … peut être aurait-il, venant de racheter la Société Dufour, un bateau non commercialisable à céder…
Quelques jours après, alors qu’il était en cours, Monsieur Mandeix reçu un appel téléphonique du secrétariat du baron.
Très surpris et ayant du mal à croire à l’authenticité de cet appel, il demanda à être rappelé plus tard. À midi le téléphone sonna à nouveau et la secrétaire de Monsieur Bich lui dit : « On ne refuse pas de parler au baron Bich ! » Le baron repris la communication et dit à Monsieur Mandeix : « difficile de vous avoir Monsieur Mandeix, je vais vous donner un bateau, un seul, mais un superbe ! »
La condition était d’envoyer trois élèves à Newport (Rhode Island) de juin à septembre afin de les tester. Deux familles ont immédiatement accepté cette proposition tout en sachant que l’année scolaire serait perdue et l’examen au bac impossible, mais, devant une telle opportunité ils ne pouvaient refuser.
L’objectif était de les entraîner sur deux bateaux: France 1 et France 3.
Un équipage français pour la coupe de l’America
Le « Président » comme l’appelaient les garçons, avait en tête l’idée de les former pour la coupe de l’America et de faire de son ancienne école une pépinière pour ses futurs équipages. Le bassin offrait la possibilité de former les élèves et peut être de gagner cette coupe…
Le Baron Bich a participé à 4 coupes de l’America. Sans sa passion et sa persévérance, la Coupe de l’America n’aurait probablement jamais accueilli d’équipages français pour affronter le Defender américain !
La Coupe de l’America, crée en 1851, est une compétition nautique internationale hors norme dans laquelle se confrontent à l’origine d’une manière « amicale » les Yacht Clubs de différentes nations.
La france est devenue challenger grâce à la personnalité extraordinaire du Baron Bich, dans la lignée de Sir Thomas Lipton, entrepreneur de génie et gentleman. Sa première participation date de 1970 et c’est à cette occasion qu’il a fait construire France 1 sur le plan de l’architecte marseillais André Mauric et par les chantiers navals Egger de Pontarlier. (France 1 est classé Monument Historique depuis le 1° février 1992).
Le départ des garçons
Mi juin, finalement 2 jeunes partirent.
Un monde extraordinaire les attendait. A Newport ils allaient rencontrer les plus grands et plus puissants industriels du monde. Une société de milliardaires passionnés de voile. Cette coupe de l’America leur permet de se mesurer sur un autre terrain de jeu pour soulever le trophée, une aiguière en argent ciselé, forgée par l’orfèvre Robert Garrard.
Les garçons ont ainsi navigué avec les plus grands noms de la voile mondiale, et fréquenté lors des innombrables soirées organisées par les challengers des personnes parmi les plus puissantes de la planète… C’est d’ailleurs, le couturier Guy Laroche ( propriété du Baron Bich) qui les habillait sur mesure. Pantalon blanc, blazer bleu marine, chemise blanche à fines rayures bleus, cravatebleu marine avec l’insigne de l’AFCA (Association française pour la Coupe de l’ America) , fondée en 1965 par Marcel Bich).
Les lycéens à Newport
Le premier mois de leur présence à Newport ils ont participé à la préparation des triangles olympiques à bord d’un tender. Les entrainements consistaient à reproduire à l’identique le parcours qui serait réalisé pour la coupe de l’America.
Le soir lorsqu’ils rentraient au port, les bateaux étaient sortis de l’eau chacun dans le « sheb » (hangar), chaque challenger maintenait le secret de son bateau…
Ils ont participé le mois suivant aux math racing qui sont des entrainements. Robin naviguait sur France 1 et sur France 2 alternativement. France 2 se montrant fort décevant aux entrainements, c’est France 1 avec Bruno Troublé, double sélectionné olympique, qui participera à la course de 1977. Après des aménagements pour satisfaire aux nouveaux règlements, cockpits rendus étanches et le plan de voilure est légèrement modifié il fut prêt.. Bruno Troublé reprenait ainsi la barre de l’ancien voilier et gagna quelques régates lors des sélections, mais il fut éliminé avant la finale.
L’arrivée de Monsieur Mandeix à Newport
Début août 1977 le baron enchanté par les deux élèves, appela Monsieur Mandeix. « votre billet d’avion est acheté je vous attends la semaine prochaine à New Port».
Un ami est venu le remplacer en pleine saison pour gérer le club de plage, un autre ami lui a obtenu un passeport en quelques jours, et il put partir.
Madame Bich en personne arriva en Rolls-Royce à l’aéroport le chercher.
Tous les jours le baron travaillait pour ses entreprises (une centaine à l’époque). Il s’y consacrait de 3 heures à 8h du matin et le reste de la journée était consacrée à la navigation.
A l’issue de cette rencontre extraordinaire, Monsieur Bich, persuadé de pouvoir mener à bien son projet, décida d’offrir «Constellation» qui se trouvait à Hyères. Olivier et Robin étaient prêts à transmettre leurs connaissances aux élèves de Saint Elme.
Le 12 MJI
Constellation ( (US 20) remporta la Coupe de l’America en 1964 au dépend de Sovereign (Challenger Anglais) ). Marcel Bich l’avait racheté pour servir de lièvre à « France ».
Le 12 m JI fut dessiné par l’architecte Olin Stephens. Comme James Boyd (Sovereign), ayant le même amour de la navigation, ils construisirent des bateaux d’exception pour conserver la coupe de l’America.
Olin Stephens architecte naval américain, était passionné de voile dès son plus jeune âge. Il dessina entre autres le voilier Dorade en 1931 à l’occasion d’une course transatlantique.
Ce voilier était extraordinaire. Il faisait 21 mètres de longueur, 3,20 mètres de maître-bau, 3,10 mètres de tirant d’eau, avec un mât de 28 mètres, pour un total 28 tonnes. Il permettrait aux élèves de Saint Elme de s’entraîner pour devenir de futurs équipiers de la Coupe de l’America.
Cependant,Monsieur Mandeix refusa en premier. Il savait que la navigation dans le Bassin serait très difficile avec un tel bateau.
L’arrivée de Constellation
Le Baron Bich en avait décidé ainsi, et dès le lendemain Constellation arriva.
Deux jours avant l’arrivée de Constellation, une équipe qui était à Newport, envoyée par Marcel Bich est venue à Arcachon. Ils arrivèrent dans une 504 break et séjournèrent dans un hôtel du port de plaisance.
Dès le lendemain, les garçons les ont amené à l’emplacement de l’actuel CVA qui servait de rampe de mise à l’eau à cette époque. C’était marée haute, toute l’équipe admirative est dans la hâte de pouvoir naviguer sur un tel plan d’eau…..
La surprise
Le lendemain matin après le petit déjeuner tout le monde retourne à la rampe et surprise…. la marée est basse…. « Mais c’est quoi ce truc? » Ils commencent à regarder les cartes marines, et prennent conscience du peu de possibilité de naviguer avec un tel bateau…
L’arrivée par la route depuis Hyères organisée par l’entreprise Solanilla-Frères de Bordeaux fut un événement sans nul autre pareil.
Jean-François Mandeix était au port avec un groupe d’élèves pour accueillir Constellation. Il était immense! Un des anciens élève raconte: « Le mât est arrivé en premier, nous étions tous très impressionnés par sa longueur ».
Un spinnaker de 200m carré fut réalisé avec le blason de Saint Elme. Il était orné d’un phare, un soleil au dessus de la mer et la devise « Aides toi, le ciel t’aidera ».
Une fois le mat en place, les réglages effectués, Constellation put sortir du port.
Les 3m10 de tirant d’eau obligeaient à tenir compte des marées… Les voiles hissées il s’élença sur le Teychan en direction de la rade d’Eyrac.
Saint Elme en fête
Une fête extraordinaire fut organisée à l’école le samedi 21 octobre 1978. A l’occasion de cette soirée le baron qui était très humain et d’une grande sensibilité, s’adressa au jeunes de Sint Elme et leur dit. « Vous possédez un capital immense qui est votre jeunesse, je suis prêt à échanger ma fortune contre elle »
Le baron reçu des mains de Monsieur Fleury, Maire d’Arcachon, la médaille de vermeil de la ville.
A cette occasion il acheta le château Ferrand à Saint-Hyppolite et les grands crus coulèrent à flot.
Le « tout Arcachon » était présent…
Il navigue
Pendant une quinzaine de jours Constellation navigua sur le bassin. A chaque entrée et sortie, n’étant pas équipé de moteur, un remorqueur le prenait à couple. Avec ses 3m10 de tirant d’eau chaque entrée ou sortie était délicate.
Pierre, un ancien élève qui a navigué à deux reprises sur Constellation raconte. « C’était une bête qui glissait sans bruit sur l’eau et réagissait au moindre coup de barre. Par force 2 il filait déjà….. ».
« L’affaire Constellation »
Le Préfet Martime de l’époque appela Monsieur Mandeix. La réglementation interdisait un voilier de cette taille à naviguer dans les chenaux un tel voilier et imposait un équipage majeur.
Une longue série d’ échange de correspondance commença. Le Préfet proposa de faire une dérogation, mais les assurances n’en tenant pas compte, toute navigation devenait impossible.
Monsieur Mandeix appela le baron pour lui exposer le problème. Justement il venait de recevoir une offre d’Angleterre pour acheter Constellation.
Le voilier du baron Bich, véritable Concorde de la mer partit en Angleterre. A l’occasion de son remorquage coula en mer du nord.
Les Dufour
Si bien qu’il offrit à la place 3 voiliers Dufour 2800CS.
Ils sont arrivés de Charente Maritime par la route.
Ils faisaient 8,60 mètres de longueur et 1,60 de tirant d’eau et leurs équipements en troisième catégorie était complets. Équipés de huit voiles différentes, d’appareils électroniques de navigation, ils étaient homologués pour recevoir de 5 à 8 personnes à bord.
Perfectionniste à l’extrême, il envoya son skipper de l’America, Bruno Troublé, salarié de Dufour pour s’assurer de l’organisation. Il fit même choisir des batteries de cuisines aux insignes de la marque….!
Ces voiliers allaient permettre d’aborder la croisière côtière. Ils purent participer à la semaine de la voile de La Rochelle ainsi que de partir naviguer en Bretagne ou en Espagne.
Finalement deux Dufour sont arrivés et à la place du troisième le baron offrit de refaire le clocher de l’école.
A La Rochelle deux places étaient réservées sur le ponton Dufour sur simple appel de l’équipage…
Changement de cap
Après cela, au niveau interne, l’ancien directeur de Saint Elme, hostile depuis le départ à ce projet, enleva les heures de voile données par l’académie à Monsieur Mandeix. Il les transforma en heures d’anglais! (Mentionnons que dans bien des écrits une version différente et flatteuse est avancée, j’espère que mon article permettra de rétablir les choses.)
La situation financière résistait car Monsieur Mandeix avait créé un club de voile en parallèle. Il lui permettait de subvenir aux dépenses courantes sans que l’école soit mise à contribution. Mais à force, les déplacements coûtaient cher. L’idée lui vint de proposer à Nautic-service d’échanger un Dufour contre deux Fun afin de participer l’année suivante aux championnats du monde de La Rochelle.
Enfin, la transaction a à moitié échoué et Monsieur Mandeix acheta un des deux Fun.
Au retour du championnat, lassé par les complications et les entraves il se lança dans le char à voile….
https://www.facebook.com/groups/688684661289456
https://bassin-arcachon-patrimoine-naval-plaisance.fr/wp-admin/post.php?post=674&action=edit
https://classicyachtinfo.com/designer/olin-j-stephens/
https://www.bateaux.com/article/26024/francais-coupe-de-l-america-origines-a-nos-jours
Bonjour
Je découvre votre article sur constellation. Quel bon souvenir.!… Comme je le trouvais beau, racé, ce voilier…. J’ai navigué sur constellation, aux bastaques seuls winch abordables pour une fille. Dans la même classe que tous ces garçons passionnés de voile, il était clair qu’en tant que fille je n’aurai pas la chance d’Olivier et de Robin de partir aux Etats Unis chez Bich, Il me l’a expliqué lui même lors de la fête où il est venu. … A l’époque c’était une grande injustice de mon point de vue. Finalement, après les régates sur Dufour, je suis partie après le bac en septembre 1979, faire des études de Marine Marchande et j’ai navigué autrement. laissant peu à peu derrière moi le monde de la voile.. Merci pour ce reportage.
Bonjour Christine,
Merci pour votre commentaire. En effet, nous sommes encore souvent laissées de côté… Bien sûr, certaines disciplines demandent des aptitudes physiques particulières, mais nous sommes capables de beaucoup de choses avec notre volonté. Il n’est jamais trop tard pour reprendre la voile!
Bonsoir
Ancien élève de St Elme (1979-1985) et de la section voile j’ai lu cet article avec beaucoup d’émotion et de nostalgie.
Malheureusement j’y apprends le décès de Mr Mandeix et me remémore cette odeur caractéristique de l’Amsterdamer que dégageait sa pipe. J’ai navigué sur les Dufour 2800 (St Elme I et II ) tous les vendredi après midi.
Je me permet d’apporter 2 précisions :
– Les cours de voile étaient accompagnés le mardi par une heure de cours théorique sur le code et le tracé sur carte. Les épreuves toujours présentes pour le permis hauturier. Ces cours étaient dispensés par Mr Gourhant.
– Sur la photo de la cérémonie « Allez donc vous restaurer » on reconnait Mr Pinson le directeur de l’école à cette époque (avec les lunettes au centre).
Merci pour cet Article
Bonsoir Monsieur Morel,
Avec plaisir je vais apporter les modifications sur l’article. Je vous en remercie et suis volontiers en attente de renseignements complémentaires.
Très cordialement,
Claudine
LE CONSTELLATION !
Quelle belle aventure…
Le bateau remorqueur qui permettait au Constellation de sortir du port, fut vendu par le garage Bobrowicz (petit établissement situé alors rue François Campet à l’aiguillon).
Monsieur Jean Bobrowicz, son ouvrier Gérard furent ainsi au cœur de l’événement.
Lors de la première sortie du constellation, je pus accompagner mon père Jean Bobrowicz, fort apprécié pour ses compétences professionnelles et son ouvrier Gérard.
Nous étions tous trois très émus et j’en garde un merveilleux souvenir.
Il faut avouer que le voilier offert par le baron Bic était très beau et impressionnant par sa taille.
Mon père… et le remorqueur qu’il a fourni, n’ont à priori, pas d’intérêt dans cette merveilleuse histoire.
Mais jamais je n’oublierai la première sortie du Constellation, dans notre bassin d’Arcachon.
J.D
Bonsoir Jocelyne, Je vous remercie vivement pour ces renseignements. Au contraire, lorsque j’ai mis en construction cet article, il me semble que nous nous sommes entretenues. J’espérais que vous me donneriez des renseignement afin de pouvoir enrichir cet article et le temps à passé et je n’ai rien reçu… Si vous le souhaitez, je peux donc le faire aujourd’hui. A nouveau, je me permets de vous demander: si vous avez des documents, ils seront les bienvenus. Cordialement, Claudine
Merci beaucoup Jocelyne!